Je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire.
Voilà la réponse honnête de Kayla Wannamaker, jeune gestionnaire de projets de construction chez Construction Richelieu à Saint-Jean-Sur-Richelieu, au Québec. Lorsqu’elle sortait du secondaire, elle n’était pas vraiment attirée par une orientation professionnelle ou une autre.
« Tout ce que je savais, c’est que je ne voulais pas être assise derrière un ordinateur toute la journée sans récompense à la fin, dit-elle. Puis ma mère a découvert un programme de technologie architecturale au Collège Vanier, et ça m’a semblé très intéressant. »
Pendant le programme de trois ans, Kayla s’est sentie attirée par les cours de gestion de la construction par-dessus tout, et elle dit qu’elle se voyait plus dans ces espaces que dans le design. Elle a essayé différentes fonctions dans différentes entreprises, apprenant de chacune d’entre elles, mais s’est finalement rendu compte qu’elle recherchait quelque chose de plus varié, quelque chose qui lui permettrait de voir tous les éléments d’un projet. C’est là qu’elle a trouvé Construction Richelieu.
« J’ai commencé ici en tant que gestionnaire de projet adjointe, puis gestionnaire de projet junior, et maintenant je suis gestionnaire de projet à part entière depuis un an, dit-elle. Mon patron a été un vrai mentor pour moi, aussi, et il m’apprend encore beaucoup aujourd’hui. C’est une des personnes qui m’a encouragée à reprendre mes études, en fait. »
En 2019, Kayla a commencé à travailler à temps partiel sur son baccalauréat en génie de la construction à l’École de technologie supérieure. Elle terminera le programme en décembre 2024.
« L’objectif était d’acquérir plus de connaissances dans le domaine de la construction et d’élargir mes perspectives de carrière, explique-t-elle. L’entreprise s’est également montrée très attentive à ma formation. Tous les cours n’ont pas lieu le soir, ce qui m’oblige parfois à modifier mon emploi du temps de jour pour y assister, mais ça n’a jamais été un problème avec eux. »
Au quotidien, l’emploi du temps de Kayla n’est jamais le même. Il change constamment en fonction de ce qui se passe autour d’elle, mais c’est comme ça qu’elle aime les choses.
Inutile de planifier la journée; elle change toujours. Je travaille en étroite collaboration avec le chef de chantier sur chaque site pour m’assurer que les choses se déroulent dans les délais et dans le respect du budget. Il faut résoudre de nombreux problèmes, mais c’est ça la partie la plus amusante du travail.
De même qu’il n’y a pas deux jours identiques, il n’y a pas non plus deux projets identiques. Elle a travaillé sur des garderies, des casernes de pompiers, des commissariats de police, des hôpitaux et des écoles, mais la caserne de pompiers est un projet qui tient particulièrement à cœur à Kayla, car elle est en train d’être construite dans sa ville à elle.
« C’est agréable de savoir que je donne vie à tout ça, dit-elle. C’est gratifiant. La caserne de pompiers, si jamais elle sauve des gens, je peux savoir que j’y ai contribué. Même dans le cas d’un hôpital, c’est pour apporter de meilleurs soins et infrastructures à la communauté desservie. J’aime construire pour ma communauté. »
En travaillant chez Construction Richelieu, Kayla a vraiment trouvé son rythme de croisière en termes d’évolution de carrière et d’initiative. Kayla a été le fer de lance du passage à Procore, un logiciel de construction mondialement reconnu qui a permis de combler le fossé entre la comptabilité et la gestion de projet. L’un des avantages du logiciel est la réduction de la consommation de papier, qui est un élément majeur d’une industrie plus durable.
« Nous n’avons pas de contrôle sur les designs proprement dits et sur des éléments tels que les systèmes d’eaux grises, mais nous pouvons nous concentrer sur le recyclage des matériaux, demander aux ingénieurs ou aux architectes d’approuver les produits et les équipements locaux afin de réduire l’empreinte des livraisons, et même mettre en place des systèmes de recyclage sur nos sites, si possible, pour détourner les déchets. »
La construction s’avère être un secteur prometteur, qui enthousiasme Kayla. Et lorsqu’il s’agit d’aider d’autres personnes à trouver leur place dans le secteur de la construction, elle affirme que ça peut être un défi, mais que ça vaut la peine.
« Vous pouvez choisir où vous voulez aller, explique-t-elle. Ça peut être un chantier ou une phase de pré-construction… il y a tellement de chemins différents à emprunter. Et vous ne travaillez jamais seul. Il n’y a pas de jour où je ne parle à personne. Il n’y a pas de jour où je n’ai pas quitté mon siège. Je vois les choses prendre vie. Mais il faut aimer ne pas avoir la routine de faire la même chose tous les jours. C’est un défi supplémentaire, mais pourquoi ne pas le relever? »
